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" Je jure, comme Avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. "​​​​​

L’avocat possède fondamentalement, au cours de toute procédure judiciaire, une double mission d’assistance et de représentation vis-à-vis de ses clients.


L’avocat est tout d’abord en charge d’une mission d’assistance juridique : en tant que technicien du droit, il peut dispenser des consultations sur des objets variés, en dehors même de tout litige. Il peut ainsi être consulté au sujet de la rédaction de statuts ou de contrats, afin précisément de parer à l’éventualité de contentieux coûteux. Si, depuis une réforme de 1990, la consultation juridique n’est plus entièrement libre, l’avocat ne dispose pas pour autant d’un monopole dans cette fonction informelle de conseil.


Dans le cadre de cette mission d’assistance, l’avocat est également doté d’un rôle contentieux : d’une part il assiste son client dans les différentes phases de la procédure où il est présent, d’autre part il possède le droit de plaider devant toutes les juridictions. Il faut noter que la complexité croissante de la procédure et la technicité des contentieux tendent à accroître considérablement le rôle d’assistance de l’avocat, y compris dans les litiges les plus quotidiens.


L’avocat possède en outre une mission de représentation (on dit aussi de « postulation »), qui consiste à accomplir au nom et pour le compte de son client les actes de la procédure. A ce titre, l’avocat est considéré comme le « mandataire ad litem » (c’est-à-dire en vue du procès) de son client. L’avocat n’a cependant la possibilité de postuler que devant le tribunal dont dépend le barreau auquel il est inscrit, à l’inverse du droit de plaider qui peut être exercé sur tout le territoire national.

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